La question de l'expertise métier
La question de l'expertise métier
Lorsqu’un prospect découvre un métier ou une solution qu’il ne connaît pas, une question domine toutes les autres, même si elle n’est jamais formulée ainsi : est-ce que cette personne sait réellement ce qu’elle fait ?
Ce n’est pas une question de sympathie, ni de discours, ni de promesse. C’est une question de confiance.
Après avoir compris, dans les modules précédents, que montrer une scène ne suffit pas à être compris, puis que le message permet de donner du sens à ce qui est montré, il reste un enjeu central : rendre visible la compétence réelle.
C’est là que la notion de preuve devient décisive.
Un résultat peut être visible, spectaculaire ou même impressionnant, sans pour autant permettre de juger si le travail est réellement maîtrisé.
Une preuve n’est pas une mise en scène. Ce n’est pas un argument marketing. C’est un élément concret qui permet à quelqu’un d’extérieur de constater, sans effort, qu’un travail est maîtrisé et qu’il peut être utile dans sa propre situation.
Ce module a un objectif précis : apprendre à distinguer ce qui rassure réellement un prospect de ce qui ne fait qu’illustrer une activité. Avant de classer les types de preuves ou d’en choisir, il faut comprendre pourquoi montrer un résultat visible ne suffit presque jamais à prouver un savoir-faire.
La première section part d’un cas réel pour poser ce problème de manière concrète.
Ce qui change à partir d’ici
À partir de maintenant, un résultat visible ne suffit plus à juger une expertise.
La question devient : qu’est-ce qui permet réellement de constater qu’une compétence est maîtrisée ?
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